VIE ET ENERGIE > REVE ET SOMMEIL mise à jour le 08 03 24
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définitions et théories | rêves, nawal, arbre portail, castaneda et l'astral...
DEFINITIONS ET THEORIES
http://www.pratique.fr/guide-sommeil.html = les
mécanismes, les rythmes et étapes, la durée du sommeil, le dormeur, le sommeil et l'environnement et enfin le réveil, la sieste et le ronflement.
http://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/cfes/sante/physio.php = physiologie du sommeil.
http://www.doctissimo.fr/html/...sommeil.htm = histoire à dormir debout, cycles, durée et cerveau.
http://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/jouvet/histoire_naturelle/sommaire.php = conférence sur l'histoire naturelle du rêve, et sa métaphysique.
http://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/challamel/sommenf/cyclique.php = nous sommes des êtres cycliques.
http://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/savenir/cromagnon/cromagnon.php = hypothèse à propos de l'interprétation du dessin préhistorique de la scène du puits de Lascaux.
REVES, NAWAL, ARBRE PORTAIL, CASTANEDA ET L'ASTRAL
REVES : « De nombreuses traditions du rêve, anciennes et modernes, reconnaissent que les rêves fournissent l'occasion de tester des événements et des situations susceptibles d'advenir plus tard dans la vie extérieure. Certains psychanalystes occidentaux présument qu'un des rôles majeurs des rêves est d'examiner et d'expérimenter des scénarios potentiels sur nos banques de données émotionnelles intérieures. C'est peut-être vrai mais de récentes recherches confirment ce que savent les anciens chamans rêveurs comme les actuels rêveurs actifs : les rêves non seulement passent en revue le passé et testent des futurs alternatifs, mais il peuvent également révéler des futurs événements.»
Les iroquois et le rêve chamanique, Robert Moss, Véga 2005, p. 58
« ... rêver semble permettre de pénétrer dans un monde de conscience cosmique extérieur à l'espace-temps linéaire - où tout se passe maintenant. Pour éviter à nos capacités de mémoire limitées d'être débordées par une masse d'informations disparates, le contrôleur qui s'active dès que nous émergeons du sommeil peut sélectionner ou filtrer nos recherches précognitives afin que nous ne conservions qu'un nombre réduit d'anticipations. Mais il est possible, comme le croient certains traditions iroquoises, que tout ce qui advient est d'abord rêvé, même si nous sommes amnésiques de ce qui est vécu en rêve. En apprenant à rester conscient dans le monde du rêve, il se peut que nous sachions aussi voyager à dessein à travers les portails oniriques de la conscience cosmique et communiquer avec d'autres rêveurs du passé ou du futur. Le rêve conscient nous autorise à étirer le temps et à voyager dans le futur et le passé, autant qu'à explorer d'autres vies. Au delà, il nous autorise peut-être à participer à la création - le plan où prennent naissance les événements et les circonstances de la vie physique.»
« La chose avec quoi les rêves sont tissés est supersensible mais non suprasensible. Bien que plus légère et malléable que la matière, elle n'est pas sans substance. Ceci aide à expliquer le caractère durable des géographies oniriques partagées et conservées par différentes cultures et différents ordres de praticiens.»
Les iroquois et le rêve chamanique, Robert Moss, Véga 2005, p. 78.
« ... j'avais l'impression que les portes vers l'Autre Monde existaient partout et que leur accès était avant tout une question de changement de perception et de synchronisation énergétique. Il y a sûrement sur terre des lieux de pouvoir et des sites sacrés où le voile est spécialement fin ( « L'écart entre les vivants et les morts a exactement la même épaisseur qu'une feuille d'érable.» p35) et où l'on voyage plus rapidement et plus facilement d'une dimension à l'autre. Mais l'endroit où l'on se trouve est, en termes concrets, le centre de son propre univers multidimensionnel. Et nous pouvons le partager; nous pouvons élaborer et maintenir dans notre imaginaire des lieux de pouvoir où il est possible d'inviter d'autres gens à se soigner, s'initier, s'exercer, ou partager des expériences.»
Les iroquois et le rêve chamanique, Robert Moss, Véga 2005, p. 90.
« Rêver est une discipline, la plus essentielle qui soit en ta possession.»
La pratique du rêve est la meilleure préparation à la mort
Le chaman iroquois est atetshents "celui qui rêve"
« Rêver est l'un des meilleurs moyens d'accumuler du pouvoir authentique, l'orenda.»
+ L'oyaron iroquois est le gardien et l'allié spirituel qui se montre souvent sous la forme d'un animal, dont on peut prendre la forme ou l'enveloppe énergétique afin de voyager tout en étant ailleurs, le comble pour un voyage ! Chacun à son animal totem et peut s'identifier à lui et le vivre. (oiseau, rapace, ours, cervidé, félin...)
Tout est dans l'intelligence du coeur, organe de perception, d'émotion et de pensée. L'art de soigner par l'ouverture du coeur. Le centre du coeur est le siège de l'âme. C'est avec le coeur que nous devons chercher la vrai sagesse et le vrai courage. Le chakra du coeur est le Nord véritable. « Là où la lumière de votre coeur croisera le feu venu du cosmos, vous rencontrerez peut-être le maître de votre vie.»
Les iroquois et le rêve chamanique, Robert Moss, Véga 2005, p. 97.
NAWAL, NAGUAL, NAHUAL : dans la tradition amérindienne
- Le nawal est l'esprit compagnon, esprit gardien, totem personnel (animal ou phénomène naturel), alter ego
- mais aussi la personne capable de se transformer en animal
- c'est la contrepartie spirituelle des êtres et des choses capable de se détacher de l'enveloppe physique pendant le sommeil, le rêve et la transe extatique pour voyager dans les différents visages,
plans et lieux de la réalité. Les énergies et pouvoirs qui déterminent le cours des choses sont cachés derrière le monde visible et tangible, dans d'autres régions de la réalité, résidences des
anciens et des divinités
- le nawal est l'aspect éthéré du corps
- il est le guide et le porteur de notre étoile (Lucifer !)
- il existe deux mondes parallèles : l'un s’appelle le tonal, monde des choses matérielles, perçu par les sens et l'attention première et l'autre, le nagual, immatériel, perçu par la clairvoyance ou seconde attention
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nahual
Carlos Castaneda, l'art de rêver et les portes de la perception :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlos_Castaneda = biographie et écrits.
http://seilenos.canalblog.com/archives/2009/10/19/... = critiques et imposture.
Extraits du livre Le Livre des rêves, Sylvain Michelet, Albin Michel, 2/2000.
« La «marche de pouvoir» et autres exercices servent à parvenir au geste juste de l'artiste martial, à l'attention parfaite et lucide du guerrier impeccable, seul capable de résister au danger des mondes-autres. Parfois plongé en eux par don Juan, qui lui prodigue alors des enseignements dont il reste inconscient, Castaneda acquiert peu à peu le talent de voir le vivant sous forme d'énergie consciente, boule vibrante de fibres lumineuses dont la fixité du «point d'assemblage« détermine la cohésion de nos perceptions dans l'éveil. De légers flottements de ce point explique la fluctuation et l'étrangeté de nos rêves ordinaires. Passer dans une réalité secondaire implique de le déplacer hors de notre boule énergétique et s'obtient par une maîtrise des rêves que Castaneda met des années à parfaire. Il lui faut sans cesse en cultiver l'intention, non par un effort intellectuel de volonté mais par un «faire sans faire«, un silencieux message de détermination qui fait penser aux conseils donnés à ceux qui ont du mal à se souvenir des rêves.
Se présentent alors à lui les Portes de Rêver, qu'il doit franchir une à une.
La première est celle de l'attention. Don Juan invite son disciple à devenir conscient du moment précis où il s'endort, puis à rêver toujours du même décor en essayant de voir ses mains dans son rêve. Afin de ne pas laisser celui-ci passer anarchiquement d'une scène à l'autre, il lui conseille d'observer par de brefs regards indirects chaque objet présent dans le rêve, en revenant chaque fois au premier d'entre eux. Après de longs mois d'échec, Castaneda parvient peu à peu à arrêter le défilé des scènes, ses mains lui apparaissent de plus en plus souvent. Il a atteint la «seconde attention« qui lui procure, en même temps qu'une certaine assurance, de curieuses sensations, comme celle de rouler sur lui-même au moment de l'endormissement, ou d'entendre une voix lui enjoignant sans cesse de «regarder les choses« et que don Juan lui conseille de faire taire en hurlant!
Il est devant la seconde Porte, qui consiste à passer d'un rêve à un autre sans sortir de l'état de rêveur, soit en rêvant qu'il s'éveille du premier pour passer dans le second, soit en atteignant celui-ci à partir d'un élément du premier. Les Rêves qu'il fait alors sont habités par des «êtres inorganiques«, éléments énergétiques conscients, opaques, en forme de fuseaux, de boules, de cloches ou de tigres à dents de sabre, et irrésistiblement attirés par l'énergie humaine. Les «esprits« du chamanisme primitif ? Don Juan ne donne pas la réponse, mais admet la nécessité de prendre comme allié le premier émissaire envoyé par eux, à condition de rester conscient et maître du contact, qu'il enjoint Castaneda de ne pas prolonger en raison de l'inévitable tribut énergétique exigé en échange des pouvoirs accordés. Fasciné et «accro« au voyage, Castaneda dédaigne ses conseils, s'affaiblissant inexorablement jusqu'au jour où, jouant sur sa pitié pour une fillette prisonnière, les êtres inorganiques réussissent à l'attirer lui aussi tout entier, corps physique inclus. Don Juan et ses partenaires sorciers parviennent à le ramener sur terre. Il met des mois à se remettre du choc d'avoir dû vérifier à ses dépens qu'il ne s'agit pas du monde des rêves ordinaires mais bien d'une autre réalité, ce que don Juan lui répétait depuis le début sans qu'il y croie vraiment.
Il apprend qu'une fois encore il suffit d'exprimer clairement une ferme intention pour que ces êtres le laissent en paix, libre d'accéder au seuil de la troisième Porte, qui consiste à faire fusionner monde du rêve et monde quotidien. Intention, prudence, impeccabilité du guerrier sont plus que jamais nécessaires, et s'acquièrent en rêve par l'observation des détails, sans se laisser absorber par aucun, et dans l'éveil par la récapitulation de toute sa vie. Chaque personne rencontrée, chaque instant vécu depuis son enfance est examiné, d'abord systématiquement puis en laissant son esprit choisir les événements. Aidé par des méthodes respiratoires enseignées par don Juan et par les progrès de sa mémoire obtenus grâce au Rêve, Castaneda se libère ainsi de toute attache affective, de toute charge émotive, et renforce son énergie. Se voir endormi puis stabiliser le point d'assemblage de son corps énergétique dans une nouvelle position constitue l'étape suivante. Il peut alors se déplacer en Voyant l'énergie de tout ce qui l'entoure et rencontrer d'autres êtres inorganiques, encore plus prédateurs. De Rêveur le sorcier devient Traqueur, car tout en se protégeant il doit extraire de ces mondes l'énergie qui lui permet de Voir que la conscience est un rayonnement énergétique universel, dont il se servira comme d'un filin pour accéder, «avec son corps d'énergie et toute notre réalité physique«, aux «autres couches de l'oignon« constituant l'univers. Surviennent alors des voyages fantastiques dont les récits nous laissent pantois, parfois frustrés, volontiers incrédules.
Tout au long de sa formation, Castaneda se fait l'écho de nos doutes sur la réalité de ces mondes. Onirique ne signifie pas irréel, s'acharne à lui expliquer son maître. La maîtrise du rêve ouvre les sens à un autre état de perception, l'attention que l'on y développe permet tous les exploits, et ceux-ci ont lieu dans des mondes aussi vrais que celui que nous offre nos perceptions normales.
Pour achever l'apprentissage du rêveur, le «défieur de la mort«, premier sorcier de la lignée de son maître, incarné en femme, lui indique que s'endormir sur le côté droit, genoux légèrement fléchis, lui procurera lors de l'incorporation du corps énergétique le contrôle parfait de l'immobilisation du point d'assemblage, permettant de passer à un monde Rêvé mais parfaitement réel. L'entraînant dans son propre passé, elle lui ouvre la quatrième Porte de Rêver, qui donne sur d'autres lieux encore, concrets, présents soit dans ce monde soit en dehors, ou dans celui de l'intention d'un autre rêveur. En échange de l'énergie dont elle a besoin pour maintenir son immortalité, elle lui offre la capacité de «voler sur les aile de l'intention«, dont, comme des trois Portes suivantes, Castaneda ne dit rien. Voir, Pouvoir, Rêver, les dons sont infinis et les leçons arides. En bon sorcier, en bon praticien du teasing marketing diront les critiques, Castaneda nous laisse ainsi à la fin de chaque livre avec la frustration d'un enseignement inaccessible au commun des mortels, une connaissance partielle apparemment impraticable, et, comme il le dit lui même, le vague «pressentiment que l'incommensurable est à portée de main«. A portée de nos rêves ?»
Le rêve du maître taoïste Zhuang Zi au IIIe siècle avant JC : il rêva qu'il était un papillon aux ailes irisées, virevoltant dans la lumière. Zhuang Zi ne savait plus qu'il était Zhuang Zi. A son réveil il se souvint qu'il était Zhuang Zi mais une question le taraudait : était-il le papillon rêvant qu'il était Zhuang Zi ou Zhuang Zi rêvant qu'il était papillon ?
Chez les aborigènes il existe deux types de rêves : le premier est le rêve créateur du monde, c'est le temps du rêve djukurrpa, avant que les hommes n'existent, les dieux ont créé le monde en rêvant, donnant à la forme de l'univers son essence vitale, à l'origine de l'ordre des choses. Le deuxième type de rêve est l'expérience onirique du quotidien, trait d'union entre le monde ordinaire et celui du temps du rêves. Les rêves ainsi que l'état de veille sont aussi réels les uns que les autres ou tout aussi intangibles !
Pour rêver volontairement et être lucide pendant le rêve :
- s'exercer à la remémorisation quotidienne de ses rêves pour se souvenir d'au moins un rêve par nuit. Ne pas interpréter mais chercher la précision.
- en fin de journée, il est bon pour la mémoire de se souvenir de sa journée, à rebours de son emploi du temps, en passant en revue les choses vues et vécues, du soir au matin, et même les dernières
images rêvées avant de se réveiller.
- dans l'heure qui précède le coucher, se préparer au sommeil en se détendant et en évitant la distraction (télévision, lecture...)
- s'endormir avec un équilibre entre la détente et la vigilance envers toutes sortes de pensées interférant avec la motivation de rester lucide pendant son sommeil.
- développer l'attention plutôt que l'auto-suggestion.
- pratiquer le yoga du rêve indo-tibétain en anticipant sur nos activités oniriques ou se préparer à réaliser une activité ou un souhait aussi fantastique soit-il lors de la prise de conscience du
rêve.
- possibilité d'interrompre sa nuit lors des phases de sommeil paradoxale et de pratiquer l'auto-suggestion ou se lever très tôt, rester éveillé au moins une demi-heure et se recoucher en faisant une préparation au rêve lucide.
- afin de se réveiller dès que l'on se rend compte que l'on rêve, fixer son attention sur un détail du rêve ou sur ses mains comme Castaneda le préconisait.
- dans le yoga du rêve, visualisation des chakras pour diriger les énergies subtiles du corps. Par exemple fixer son attention au moment de s'endormir sur un point rouge lumineux dans le chakra de la gorge, au niveau du cou.
- s'entraîner à garder la conscience que l'on dort dans les phases du sommeil légers et profonds.
- ses pratiques permettent de développer la concentration et la compréhension du fonctionnement de l'esprit et d'en connaître la nature.
____________________lire dossier sur le rêve lucide du magazine Nexus n°63
http://mimiclectik.canalblog.com/archives/2008/02/02/7785945.html = le rêve de la baleine, mythe amérindien des origines. Dans tout ver de terre, se cache une baleine.
Lors du sommeil du corps physique, le corps astral voyagerait sur d'autres plans que celui terrestre et dans un espace «onirique«.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Voyage_astral
Et c'est par le biais de la corde d'argent qui est une « masse de molécules à haute fréquence qui vibrent et gravitent à grande vélocité pour mettre en contact le corps humain et le surmoi »
( Les secrets de l'aura, Lobsang Rampa, J'ai lu 1971, p. 19.) que les corps sont reliés entre eux, afin de permettre au réveil à ce que le corps subtil astral retourne dans le corps physique et son quotidien.
L'enseignement de l'arbre maître, Mario Mercier, Albin Michel 1986
p 49 : « ...ton corps est le rêve chaud et sonore du désir d'être de ton âme qui a besoin de rêver, de se rêver à travers toutes les formes pour satisfaire sa danse d'infini.»
p 53 : « ...rêver sa puissance, c'est la dérouler dans l'espace pour féconder les mondes.»
p 63 : « Il est peut être fait, ce Dieu là, du rêve de vie de mes cellules, ces myriades de divinités dont j'assume malgré moi l'existence, car elles sont faites aussi du rêve de mes ancêtres dont je ne suis qu'un accent de plus qui tente de prolonger leur pouvoir en ce monde.»
p 109 : Un rêveur a « le pouvoir de laisser les mondes s'écouler et parler en lui. A travers lui les mondes se traversent, se parlent... C'est un arbre dont les mondes sont les fruits.»
p 111 : « Un rêveur c'est celui qui traduit la lumière et le parfum des mondes qu'il rêve et qui rêvent en lui en des signes, des paroles, des couleurs, des chants, de la musique... et des formes aussi. Un rêveur est un élu car il est transparent et c'est à travers sa transparence que rêvent les mondes.»
p 112 : L'homme univers est « un rêveur qui sait rêver avec le monde », à travers lui tout peut rêver, « il vit de la lumière des rêves du monde et fait vivre ses mondes de cette lumière.» « Un rêveur est celui qui reçoit les rêves du monde et crée des mondes par ses rêves. Un homme univers révèle l'univers à travers lui parce que les rêves y ont laissé des traces vivantes.»
p 113 : « un bon rêveur est un bon buveur d'univers.» Tout bon rêveur est femme en son âme.
p 116 : « Il faut que je revive mon rêve, que je lui donne une double réalité, car revivre un rêve à l'état de veille, c'est faire passer les pouvoirs de l'autre en celle-ci et réciproquement.»
p 124 : « Et qu'est le rêve, sinon ce fluide subtil, émané de la mémoire de la terre, détenteur de l'histoire du monde et dans lequel circule l'essence vitale de nos ancêtres. Il est comme un tissu de pensées agissantes, qui a ses lignes de forces, ses réseaux, ses pistes magiques et ses aires de plénitude menant au-delà des étoiles. Dans le rêve du monde, auquel l'homme est convié pour qu'il l'amplifie, il n'y a pas cette notion de temps telle que nous la concevons, le rêve étant l'espace sans limites émané de l'espace limité de la forme et jouant à se délimiter à travers elle. Les accents de force de ce rêve du monde ont pris d'ailleurs le nom de mythes dans l'esprit des hommes - les mythes n'étant que les vestiges agissants de la mémoire de ce rêve.»
p 125 : Ce qui pousse à rêver est « ce besoin de mouvement de quelque chose en soi. Quand tu rêves, tu deviens comme une eau qui coule.»
p 126 : « Rêver, c'est agir loin, c'est aller dans l'idée des choses et en recevoir le pouvoir.» « Le rêve est le fluide émané de tout ce qui vit.»
« ... et puis il y a aussi le feu, le feu serpent dont les multiples têtes fascinent et qui expulse l'âme. Son venin a pour nom chaleur. Il s'inocule par tout le corps et son effet n'est bienfaisant qu'à distance. C'est un venin qui engourdit le plus souvent, mais il réveille tout ce qui en nous veut rêver. Quand tu regardes danser les flammes d'un feu, c'est ton rêve que tu observes.»
p129 : « Quand tu manges un fruit, tu manges du rêve de l'arbre qui a rêvé ce fruit à travers le rêve éphémère de la fleur. Ce fruit est ausi fait du rêve de la lumière du soleil, de la lune, du rêve de l'eau, de l'air, du feu, des saisons, de la nuit.Et tous ces rêves, tu as besoin de les faire passerà travers toi pour qu'ils s'exaltent en toi et amplifient ton propre rêve.»
p 130 : « Sache que le rêveur est celui qui mange des mondes et boit de l'esprit pour en faire d'autres monde et encore de l'esprit.»
« Dans le rêve il y a non seulement une fluidité mais aussi un rythme et dans chaque ondulation de ce rythme se tient une puissance...»
p131 : « Etre pauvre en rêve, c'est ne plus glisser avec le mouvement du monde. Un-arbre-qui-marche (un homme) qui est pauvre en rêve est prisonnier de son propre espace.»
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