awebdel al ricoyot



Le monstre s'applique à faire une ouverture au creux de l'os

qui joint le pied à la jambe.

Il entrouvre ainsi deux cicatrices rouges vives.

Puis toujours avec calme et lenteur, il entreprend d'y pénétrer

ses deux mains, chacune de part et d'autre du pied

pour remonter ensuite le long du mollet,

glisser, rogner au-dessous de la peau.

La victime hurle à mort lorsque son bourreau de ses doigts ciselés

lui déchire les entrailles.

A hauteur du genou un petit repli des mains est nécessaire,

mais c'est pour mieux contourner la rotule,

passer au-dessus avant d'attaquer les cuisses.

Les mains écorcheuses sous la peau laissent passer

des frissons d'horreur délicieuse, qui granulent l'épiderme de plaisir,

tandis que la tête de la victime se crispe,

les veines du cou grossissent telles des cordes de pendu

sur un échafaud vivant,

certaines même se rompent, déchirées, à rougir l'intérieur du corps

du condamné à mort.

La victime, dans un dernier élan spasmodique, s'étouffe.

Les mains du monstre s'arrêtent à l'aine, gonflée de sang, puis se retirent.

L'écorché vif meurt enfin.

badigeon
gauche left flecheancre hautdroite right fleche

ligne de basse