N'as-tu jamais pensé que ton bras était dans le pénombre
un serpent aveugle dont le reste du corps passe au travers de l'abdomen,
dans ton ventre, jusqu'à son bas, l'extrémité phallique et glandulaire
qui s'agite et siffle quelquefois lorsqu'elle touche sa proie.
Pointé vers le ciel, sa tête tourne tel un fou qui regarde avidement
comme pour le piquer, le saisir, le monde autour et hors de lui.
Je sais à présent où est la tête et où est la queue,
ses yeux et sa langue sont sur mon visage.